Timothy Coombs et Sherry Holladay, Managing corporate social responsability. A communication approach
Wiley-Blackwell, 182 pages.
Un must. Timothy Coombs est pour moi la meilleure référence sur la communication de crise et le fait qu’il signe un ouvrage sur la communication de la RSE me confirme la proximité de ces deux thèmes d’étude. L’ouvrage est excellent de pédagogie, il renferme de nombreux exemples et il contient une belle mise en perspective par rapport aux sciences de la communication. J’ai notamment apprécié les interrogations sur la RSE comme fin ou moyen, sur le caractère volontaire ou non de la RSE, sur la constitution d’une stratégie RSE prenant en compte les objectifs de l’entreprise et les attentes de leurs publics en fonction de leur pouvoir, de leur légitimité ou de l’urgence des questions posées, il émet l’hypothèse que les parties prenantes puissent voter sur les choix RSE de l’entreprise. « Parce que les entreprises ne peuvent répondre à toutes les demandes, elle doivent sélectionner leur action sur la base de critères clairs ». (p. 101) et les parties prenantes doivent savoir sur quels critères certaines actions ont été choisies et d’autres rejetées.
Il déclare qu’un excellent outil de crédibilisation serait d’encourager les salariés en charge de la RSE à communiquer plus largement via les réseaux sociaux (p. 123). Plus globalement, il pense que la communication RSE doit moins se focaliser sur le reporting annuel, mais plutôt échanger de l’information avec ses publics sur des bases régulières (p. 134).