Paul VEYNE. Palmyre. L’irremplaçable trésor
Albin Michel. 142 pages.
Historien de l’Antiquité, Paul Veynes a dû être profondément désespéré de la destruction de Palmyre par Daech. Il fait ici revivre les 4.000 ans d’histoire de cette ville qu’il considère avec Pompéi et Ephèse comme l’un des trois plus beaux sites archéologiques.
Ce qui semble énerver le plus l’auteur est que Palmyre était justement une ville de multiculturalisme : « Les temples étaient nombreux à Palmyre car chaque tribu y avait apporté sa divinité et chaque fidèle pouvait y adorer un dieu qu’il avait élu » (p. 120).
J’aime beaucoup la phrase finale du livre « Ne vouloir connaître qu’une seule culture, la sienne, c’est se condamner à vivre sous un éteignoir » (p. 141).