Assaël Adary et Séverine Lecomte. L’ISO 26000 en pratique
Dunod. 198 pages.
Un ouvrage très pratique et complet. Les apports de la norme à la démarche RSE sont clairement expliqués. A noter un excellent chapitre sur la communication responsable.
Dunod. 198 pages.
Un ouvrage très pratique et complet. Les apports de la norme à la démarche RSE sont clairement expliqués. A noter un excellent chapitre sur la communication responsable.
Editions Sang de la Terre / Médial, 72 pages.
Fondateur des « Amis de la terre » en 1969, du magazine Le Sauvage, co-organisateur de la campagne de René Dumont, Alain Hervé propose un court livre autour de 22 mini-chapitres ponctué de données, de réflexions, de conseils pratiques. On apprend énormément de choses et c’est une belle invitation à de multiples réflexions. Je ne suis pas toujours d’accord, mais j’ai adoré ce livre.
Editions Markus Haller. 190 pages.
Ayant beaucoup apprécié Nudge, relatif aux modes de communication comportementale, je me suis précipité vers cet ouvrage paru en 2009 aux USA. Le livre n’apprend pas grand-chose sur les rumeurs et rend même confuses les frontières entre rumeurs, légendes urbaines, canulars et désinformations, malgré une définition proposée : « affirmation factorielle, concernant une personne, un groupe, un événement, une institution, dont la véracité n’est pas prouvée, transmise d’un individu à l’autre, cette affirmation tire sa crédibilité, non pas de quelque preuve directe, mais du simple fait que les autres semblent y ajouter foi. »
Beaucoup d’informations intéressantes, même si elles semblent éloignées du sujet du livre, notamment sur le téléchargement musical « une chanson a toutes les chances d’être téléchargée si de très nombreux autres ont déjà fait ce choix en amont », et ce quelle que soit la qualité de la chanson.
L’auteur note que « les jugements de groupe sont bien plus sévères que la moyenne des jugements individuels » (p. 78) et que pour « enrayer une rumeur, il est parfois utile de montrer qu’elle n’est pas avalisée par des gens susceptibles d’y ajouter foi » (p. 104).Un bon livre de vulgarisation mais qui n’apportera pas grand-chose aux spécialistes du sujet.
Editions Les Liens qui libèrent. 138 pages.
« La publicité crée le désir de consommer, le crédit en donne les moyens, l’obsolescence programmée en renouvelle la nécessité.» Pour l’auteur, professeur d’économie à Paris XI et promoteur de la décroissance, l’obsolescence est un des trois piliers de notre système économique, mais sa particularité face aux deux autres est que, si l’on peut résister à la publicité en refusant de prendre un crédit, on est démuni face à la défaillance des produits.
Il existe trois formes d’obsolescence selon Serge Latouche, l’obsolescence technique (la machine à coudre électrique qui déclasse celle à pédale), l’obsolescence psychologique introduite par la publicité et la persuasion clandestine, et l’obsolescence programmée qui est une défectuosité artificielle. L’obsolescence est à relier à l’idéologie du jetable et ne peut se résoudre avec un élargissement des garanties qui « assure le client d’une durée minimale mais autorise le fabricant à en faire une durée de vie maximale du produit » (p. 93).
Un ouvrage très intéressant pour une première approche du sujet bien que très marqué par les convictions anti croissance de l’auteur.
Grasset. 288 page.
Un cinquième du livre est incompréhensible, mais les 4 cinquièmes restant valent le détour. Passionnant à lire pour tous ceux qui s’intéressent à la recherche. J’ai adoré les commentaires sur les équations mathématiques du type: « c’est monstrueux », l’intrusion de la vie privée dans le cerveau du chercheur, les moments de doute, les coopérations entre chercheurs mais aussi parfois leurs conflits d’égo. J’ai bien apprécié les petits encarts de présentation des grands noms de la recherche mathématiques.
Wiley-Blackwell, 182 pages.
Un must. Timothy Coombs est pour moi la meilleure référence sur la communication de crise et le fait qu’il signe un ouvrage sur la communication de la RSE me confirme la proximité de ces deux thèmes d’étude. L’ouvrage est excellent de pédagogie, il renferme de nombreux exemples et il contient une belle mise en perspective par rapport aux sciences de la communication. J’ai notamment apprécié les interrogations sur la RSE comme fin ou moyen, sur le caractère volontaire ou non de la RSE, sur la constitution d’une stratégie RSE prenant en compte les objectifs de l’entreprise et les attentes de leurs publics en fonction de leur pouvoir, de leur légitimité ou de l’urgence des questions posées, il émet l’hypothèse que les parties prenantes puissent voter sur les choix RSE de l’entreprise. « Parce que les entreprises ne peuvent répondre à toutes les demandes, elle doivent sélectionner leur action sur la base de critères clairs ». (p. 101) et les parties prenantes doivent savoir sur quels critères certaines actions ont été choisies et d’autres rejetées.
Il déclare qu’un excellent outil de crédibilisation serait d’encourager les salariés en charge de la RSE à communiquer plus largement via les réseaux sociaux (p. 123). Plus globalement, il pense que la communication RSE doit moins se focaliser sur le reporting annuel, mais plutôt échanger de l’information avec ses publics sur des bases régulières (p. 134).
Champs Essais. 270 pages.
Traduction de l’ouvrage paru aux Etats-Unis en 2000 sous le titre The tipping point, sous-titré Comment faire une grande différence avec de très petites choses, le livre ressort en 2012 dans une collection de Flammarion. Best-seller à sa sortie, il examine les conditions de diffusion d’idées ou de pratiques et comment des causes mineures peuvent produire des effets majeurs. « Le monde peut sembler immuable, implacable. Il ne l’est pas. Une petite poussée au bon endroit peut le faire basculer. » (p. 236). Trois conditions doivent être réunies, il faut des déclencheurs, un principe d’adhérence et un contexte favorable. L’auteur note que certaines personnes sont plus aptes à la transmission et à jouer le rôle de connecteur.
L’ouvrage m’a déçu car je l’ai trouvé peu convaincant et très anecdotique, mais il renferme toutefois d’intéressantes informations dans le domaine du marketing, de la communication publicitaire, de la psychologie comportementale.
Dunod. 208 pages.
Un bon ouvrage de synthèse qui retrace bien l’histoire de l’émergence des crises sur Internet et les spécificités de ce type de crises. Avis d’experts et cas d’étude illustrent l’ouvrage. L’auteur affirme que les entreprises doivent réagir sereinement face à la violence de certains propos à leur égard, sinon elles prennent le risque de l’escalade. L’ensemble est clair et opérationnel.
Dunod. 210 pages.
Consacré à la détection des signaux faibles, l’ouvrage indique que si l’on passe 70 % de son temps sur Internet à chercher de l’information, 25 % à l’isoler, 4 % à consulter des documents, on ne passe que 1 % à lire ce que l’on a trouvé. J’ai apprécié la notion de « déchets infoactifs » de l’ex-président de la CNIL, Alex Türk. L’auteur met en garde contre les faux signaux pouvant faire croire à une tendance de fond alors qu’il ne s’agit que d’une opération promotionnelle orchestrée.
L’ouvrage est intéressant pour ses études de cas, un peu moins pour l’explication des méthodes de détection.
FYP. 94 pages.
Ouvrage pas très novateur, mais une intelligente réflexion qui évite le travers promotionnel de la plupart des ouvrages rédigés par des consultants. J’ai appris que 40 % des entreprises de Fortune 500 de 2000 ne figuraient plus dans le classement 2010, que le record du mode de vitesse pour atteindre 1 milliard d’Euros de recettes pour un produit culturel est « Call of Duty » (16 jours).
Je ne connaissais pas l’expression « Freemium » qui signifie la gratuité du service de base et un haut de gamme payant.
L’auteur propose une réflexion sur les tensions de positionnement et d’opinion et préconise de moins s’intéresser aux modèles militaires de la communication pour évoquer la puissance de la pollinisation.
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