Repères. 120 pages.
Essayiste (1922-1997), Cornelius Castoriadis est surtout connu pour avoir fondé le groupe Socialisme ou Barbarie qui publia une revue entre 1949 et 1965. Si la place tenue par le débat sur le marxisme peut sembler datée, sa réflexion sur les crises « cette société (…) est condamnée à produire des crises », sur la place de la communication, de l’événement, de la relation de l’employeur au salarié et de la contradiction de notre société entre la tendance à faire du salarié un simple exécutant et qui pourtant ne peut fonctionner « que dans la mesure où cette réduction ne se réalise pas » (la thèse est reprise ensuite par Boltanski), sur l’environnement et dans ce domaine Castoriadis se montre assez pessimiste. C’est l’écologie qui remet aujourd’hui en question l’imaginaire capitaliste qui domine la planète et si l’homme ne décide pas collectivement de poser des limites, les restrictions inévitables seront imposées de l’extérieur. Pour qui pense qu’on ne peut être un bon communicant sans avoir une bonne culture générale, la pensée de Castoriadis est majeure.