Comité invisible. A nos amis
La fabrique, 248 pages.
L’aura un peu sulfureuse et le mystère autour de ce comité m’auront donc conduit à lire ce livre. Celui-ci m’aura déçu en raison de sa confusion extrême, et comparativement aux œuvres des situationnistes, il n’y a ici ni humour, ni culture. Il reste une belle énergie et quelques réflexions « La crise n’est pas un fait économique, mais une technique politique de gouvernement » (p. 24), « L’épuisement des ressources naturelles est moins avancé que l’épuisement des ressources subjectives qui frappe nos contemporains » (p. 33), « L’indignation est le maximum de l’intensité politique à quoi peut atteindre l’individu atomisé, qui confond le monde avec son écran » (p. 61), « Un mouvement qui exige a toujours le dessous face à une force qui agit » (p. 72).