Daniel Cérézuelle. « Ecologie et Liberté »
Parangon. 204 Pages.
Le livre porte en sous titre « Bernard Charbonneau, précurseur de l’écologie politique ». Je pensais jusque maintenant que c’était De Jouvenel mais Charbonneau avait écrit en 37; « le sentiment de la nature, force révolutionnaire » où tout semble déjà présent. Il y avait aussi chez Charbonneau un lien constant social/écologie, une critique féroce du progrès technique (et des sciences humaines), une critique des politiques de protection de la nature « sauvage » alors que « 90% du territoire est occupé par la campagne ». Son livre « Une seconde nature » (1981) se termine par une page intitulée « page blanche » où il est seulement écrit : « à partir d’ici, inscris ta marque, c’est toi l’auteur ».
Charbonneau voyait la réussite d’un mouvement écologique en politique à partir de 2 conditions: 1) il était fortement relié à un mouvement associatif structuré, et 2) Il s’appuyait sur un « contrepoids » d’une société de pensée indépendante, « capable de procéder au rappel des fins et des raisons d’être de l’action ».