Dominique Venner. Un samouraï d’Occident
Editions Pierre-Guillaume de Roux. 320 pages.
Je ne connaissais pas Dominique Venner avant d’entendre parler de lui via son suicide d’un coup de feu en mai dernier dans la cathédrale Notre-Dame de Paris. Me renseignant sur le personnage, j’ai vu que j’avais peu d’affinités avec ses positions d’extrême-droite, ultra nationalistes et peu tolérantes. Mais je sais aussi que pour s’enrichir intellectuellement, il faut être capable de s’intéresser à d’autres trajectoires que celles qui nous sont proches.
Sous-titré « Le bréviaire des insoumis », ce livre, pour peu qu’on passe outre ses excès, reste un salutaire rappel de certaines valeurs et de dénonciation de la marchandisation du monde. J’aime la formule « Veiller à ne jamais guérir de sa jeunesse » et ses trois principes d’action « La nature comme socle, l’excellence comme but, la beauté comme horizon ».