Frédéric MITTERRAND. Mes regrets sont des remords
Robert Laffont. 360 pages.
L’ouvrage est remarquable car il faut du courage pour s’exposer en racontant l’ensemble de ses regrets. On a tellement l’habitude de refouler ses regrets et d’éviter toute introspection que l’exercice est à signaler, surtout comme ici, s’il est rédigé avec brio. Il reste que ceci m’a paru assez littéraire dans la lignée de Je me souviens de Georges Perec. L’auteur distille ses regrets (je regrette d’avoir manqué d’attention, je regrette mon manque de courage, …) mais de manière un peu trop lisse.
Bizarre qu’il n’y ait aucun (ou presque) regrets de nature politique.