Jacques Sémelin. J’arrive où je suis étranger
Seuil. 302 pages.
Historien et spécialiste du rôle des médias dans la libéralisation de l’Europe de l’Est, l’auteur livre une autobiographie très touchante puisqu’il y raconte la montée de son handicap lié à la perte progressive de sa vision, depuis l’âge de 16 ans jusqu’à la cécité vingt ans plus tard. Belle leçon de vie d’un enseignant chercheur qui montre que sa motivation lui a permis, de la Sorbonne à Sciences Po, en passant par Harvard et le CNRS, d’atteindre de belles réalisations dans la recherche.