Nathalie Heinich. Le bêtisier du sociologue.
Editions Hourvari, 2009.
Directeur de recherches au CRNRS, l’auteur propose un florilège d’erreurs et de dérives au sein des études sociologiques. Elle épingle les causalités hâtives « tout se passe comme si » (le beurre de la paranoïa intentionnaliste avec l’argent du beurre de la caution scientifique – p. 35), l’usage des concepts flous (l’Etat, la société, le social) les approximations et elle insiste sur la différence entre «comparer à » et « comparer avec », l’abus du quantitatif comme critère scientifique quasi unique, les critères de délimitation des frontières entre disciplines ou l’extrême valorisation des théories. Tout est basé sur des exemples précis, c’est drôle, constructif et jamais hautain.
Jacques Igalens et Sébastien Point.Vers une nouvelle gouvernance des entreprises – L’entreprise face à ses parties prenantes. Ed. Dunod, Coll. Stratégies et Management, Paris 2009.