Nicolas Narcisse, Le devoir d’influence
Odile Jacob, 162 pages.
J’ai été profondément agacé par le côté « publireportage » de ce livre ; l’agence dont l’auteur est vice-président est présentée près d’une vingtaine de fois directement ou indirectement, sans compter les points de vue de sa présidente ou de ses collaborateurs ou la publicité faite à ses clients.
C’est d’autant plus regrettable que, pour peu que l’on enlève la manœuvre de positionnement de l’agence, le propos soulevé par cet essai est important en ce qu’il consiste à revendiquer ouvertement la nécessité de l’influence. Pour Nicolas Narcisse, il faut pouvoir prendre ses distances avec l’e-réputation et distinguer la réputation de l’influence.
Pour cette dernière, trois éléments sont requis : la pertinence, la crédibilité et la puissance de frappe. Il montre aussi que « les pratiques des professionnels des affaires publiques sont appelées […] à se rapprocher de celles du monde des relations publiques » (p. 129).