Contredire l’entreprise
Actes du colloque qui s’est déroulé le 23 octobre à Louvain-La-Neuve, en hommage au professeur Axel Gryspeerdt (départ en éméritat).
Les actes ont été publiés sous la direction conjointe de Jean-Marie Pierlot, Andrea Catellani et moi même.
Contredire l’entreprise, c’est produire un discours critique qui dit quelque chose de l’entreprise, mais quelque chose qu’elle ne maîtrise pas. C’est donc s’inscrire à rebours du discours autorisé, égratigner le coté lisse de cette communication aujourd’hui sujette à la contestation et à la méfiance des publics liés à l’entreprise : travailleurs, consommateurs, associations, partenaires sociaux, pouvoirs publics.
En prenant le contrepied du thème d’un colloque précédent (« dire l’entreprise » 1990), les organisateurs de la journée d’hommage au Professeur Axel Gryspeerdt ont paradoxalement illustré la continuité des interrogations qui travaillent les discours de et sur l’entreprise. En faisant la part belle aux praticiens de la communication, à la diversité des sujets et à leur dimension internationale, les éditeurs offrent ici un panorama à la fois cohérent et contrasté de ce thème d’actualité et d’avenir.
Table des matières (.pdf – 124Ko)
Introduction à l’ouvrage (.pdf – 169Ko)
La presse en parle
Lettre de l’UDA, septembre 2010:
Faisant écho à un colloque de 1990 intitulé « Dire l’entreprise », les Presses universitaires de Louvain publient les actes du colloque « Contredire l’entreprise » qui s’est tenu en octobre 2009 à Louvain-la-Neuve. Comme l’indique l’introduction, « la relation entre l’entreprise et ses publics [est] désormais marquée par le doute, voire la méfiance et la contestation ». L’entreprise est donc ici l’objet du discours et non son émetteur. La parole critique, riche et diverse, qui s’élève à son encontre, est analysée à la fois par des universitaires, des chercheurs et des professionnels de la communication. Qu’il s’agisse du Prix Pinocchio, du forum nucléaire belge, du greenwashing, des relations publiques ou du dessin de presse. les contributions sont passionnantes.
Le Monde du 21 septembre 2010: