Sylvie Brunel. A qui profite le développement durable ?
Larousse/ A dire vrai.
Une déception. La réponse à la question du titre aurait mérité une réflexion plus rigoureuse qu’une accumulation de clichés. Le développement durable reposerait sur une pensée élitiste, régressive, basée sur des peurs non fondées comme celle du réchauffement climatique. Le développement durable porterait en germe des ferments de totalitarisme en obligeant chacun « à adopter une attitude conforme (p. 107), il aurait même des relents nauséeux puisque « les nazis adoraient la nature » (p. 95). Une réelle réflexion sur l’idéologie du développement durable reste à construire.