Thierry LENTZ. Napoléon et la France
Vendémiaire. 252 pages.
Composé de douze essais parus pour des revues ou colloques, ce livre montre l’importance de l’héritage napoléonien pour la France. J’ai lu cet ouvrage parce que l’auteur est un ami et tout ne m’a pas intéressé. J’ai surtout été intéressé par le chapitre « Du bon usage des beaux-arts » où l’on voit Napoléon en maître de la propagande : « Napoléon avait très vite compris et mieux que d’autres, que la communication était un fondement essentiel de l’activité politique » (p. 153). Napoléon crée des journaux à sa propre gloire, se fait représenter en héros dans des tableaux, met à contribution des écrivains, organise des pièces de théâtre dont on oublie qu’à l’époque elles représentaient la seule distraction du soir. Sur un autre registre, on apprend notamment l’importance que Napoléon accordait au plein emploi.